Diffuser les savoir-faire paysans dans les formations en agroécologie.
Former les formateurs : L’agroécologie entre théorie et savoirs traditionnels
En France et en Afrique de l’Ouest, un même constat s’impose : bien que les formations théoriques en agroécologie se multiplient, les formations pratiques restent rares. Parallèlement, les savoirs paysans, essentiels pour préserver l’équilibre des écosystèmes ruraux, sont souvent ignorés, voire dévalorisés. Ce phénomène trouve son origine dans la mise en place de formations descendantes qui ont dénigré les savoirs locaux au profit de pratiques agricoles intensives. Pourtant, ces savoirs sont cruciaux pour construire des modèles agroécologiques durables et doivent être revalorisés.
Depuis trois ans, nous collaborons avec quatre universités en France (ENSFEA) et en Afrique de l’Ouest (UAB au Bénin, ENSA au Sénégal, et INFA au Togo) pour identifier ces savoirs paysans et concevoir des formations destinées aux formateur·rices en agroécologie.
Chiffres clés
En Afrique de l’Ouest,
plus de 50 % des variétés paysannes de mil
ou sorgho ont disparu, remplacées par des variétés « améliorées ».
En France, seulement 2 % des formations agricoles abordent les savoirs paysans. (selon des estimations de Terre de Liens et du Réseau CIVAM)
Pour en savoir plus :

L’actualité de notre projet
Journée d’étude – Former à l’agroécologie à partir de savoirs paysans
En France et en Afrique de l’Ouest, un même constat s’impose : bien que les formations théoriques en agroécologie se multiplient, les formations pratiques restent rares.