Depuis 50 ans, le nombre de paysans est en chute libre et nos campagnes se vident.
C’est le résultat d’une politique agricole qui pousse les fermes à s’agrandir, à s’industrialiser ou à disparaître. Avec 50 % des agriculteur·rices qui partiront à la retraite d’ici 10 ans et des fermes beaucoup trop grandes pour trouver repreneur, renouveler les générations agricoles est à la fois une urgence absolue et une opportunité pour redonner vie à nos campagnes et enclencher la transition agroécologique.
La colère exprimée en ce début d’année par le monde agricole est le signe d’un profond malaise du secteur. Elle laisse aussi présager du risque, bien réel, de campagnes vidées de leurs paysans et paysannes dans les prochaines décennies, si les conditions de revenu, d’accès au métier et d’adaptation des fermes aux enjeux écologiques ne sont pas ciblées spécifiquement par les politiques publiques.
Pour résoudre durablement cette crise, le gouvernement doit décider d’un cap clair entre :
Continuer de soutenir une agriculture productiviste et exportatrice, boostée par le tout technologique, les subventions, les engrais et pesticides chimiques, et responsable du déclin du nombre de paysan·nes en France et dans le monde.
OU
Promouvoir un système agroécologique et biologique, résilient et rémunérateur, porté par de nombreuses fermes à taille humaine et plébiscité par la majorité des candidat·es au métier de paysan et des citoyen·nes.
Informer, accompagner, mobiliser pour l’installation de paysans nombreux sur nos territoires
SOL s’engage en faveur de l’installation de paysan.nes nombreux en coordonnant la coalition installons des paysans, sur le terrain en développant un dispositif d’installation de futur.es paysan.nes : le compagnonnage paysan et en créant des outils informatifs pour les futur.es paysan.nes : passerelles paysannes
